Le tour européen remet en question le jeu lent. Le canadien Keith Pelley vient de mettre en application des règles et a établi des sanctions contre le jeu lent.
Le patron du circuit européen avait auparavant autorisé le bermuda à l’entrainement, effectué un relooking des instances du Touret a eu maille à partir avec le PGA Tour.
Les mesures anti-jeu lent
L’objectif premier de Keith Pelley consiste à réduire les parties de 15 minutes, soit une diminution du temps d’un quart d’heure. Les fautifs seront pénalisés individuellement. Le constat a été opéré sur quelques membres de la Race qui accélèrent le pas lorsque l’arbitre est présent et qui ralentissent le rythme après son départ. Ces règles concernent la mise en place d’un suivi d’un groupe de joueurs retardataires. Un arbitre du tournoi sera en charge du monitoring ou du suivi, afin de pousser le groupe à appliquer le même rythme que le groupe précédent.
Les sanctions possibles
Si les joueurs fautifs dépassent les 40 secondes au maximum pour jouer un coup et 50 secondes pour jouer en premier sur un Tee, ils seront chronométrés et punis. Au cours d’une partie, en cas de deux « monitoring penalty », chaque « flagrant délit » coûtera au joueur fautif une amende de 2 600 euros. Par ailleurs,tout joueur dépassant les 80 secondes de jeu et les 100 secondes s’il joue en premier sera également sanctionné par le même type d’amende. Cette punition est applicable même si le groupe ne fait pas l’objet de remarques de la part de l’arbitre.
Ces règles s’ajoutent aux mesures liées au « bad time » qui sont déjà appliqués et qui font l’objet de rares coups de pénalités. L’industrie du golf fait actuellement face à une lenteur de jeu émanant aussi bien des professionnels que des amateurs.